Tous dehors !
La 5ème vague du COVID est une invitation au réveil.
Allons-nous vivre constamment sous une épée de Damoclès en l’attente d’une nouvelle consigne de confinement ou d’une nouvelle prescription sanitaire ? Peut-être serait-il temps de prendre notre destin en main et d’organiser notre quotidien en conséquence, plutôt que d’être suspendu à BFM TV ?
Si la pandémie est une réalité chronique (et pourquoi pas ?), nous devons donc apprendre à vivre différemment. Et une des données les moins discutables dans le bruit informationnel qui nous entoure, c’est que lorsque l’on vit à l’extérieur, à l’air libre, le niveau de contamination diminue drastiquement. Alors, au lieu de confiner, ne faut-il donc pas encourager les populations à sortir au grand air ? Ne faut-il pas imaginer vivre différemment dans nos quotidiens ? Au travail, cela ne concerne pas tous les métiers évidemment, mais ce sont des temps de respiration qui peuvent s'immiscer dans la vie des entreprises, dans nos vies urbaines et confinées. Y compris pour déambuler un café à la main. Debout, ensemble et au grand air !
En 1900, 45% de la population française était paysanne à vivre à l’extérieur (dans des conditions rudes)… ils sont 1,6% aujourd’hui. La révolution des services, la tertiarisation et la digitalisation du monde, a confiné sans le dire 95% de la population !
Ce grand mouvement sociétal d’urbanisation et de tertiarisation a charrié avec lui perte de sens, démotivation, souffrance au travail et ceci largement amplifié par le COVID.
A la marge, on note ici ou là quelques initiatives pour opérer le mouvement inverse. Au Canada, certaines écoles ont décidé d’enseigner dans la nature. Partout dans les pays développés qui ont du temps libre, un tourisme outdoor et de nature émerge massivement. D’ailleurs, plusieurs tendances récentes se renforcent, notamment le tourisme vert ou le micro-tourisme minimaliste ou régénératif. L’idée est de voyager moins loin, d’avoir un impact minimal, voire de contribuer à des actions sociales ou environnementales. Ces tendances restent encore à la marge des business modèles de l’industrie touristique de masse, mais elles indiquent une alternative, un mouvement et une invitation.
De notre côté, depuis la création de Mountain Path, nous nous inscrivons dans cette logique lorsque nous organisons des “learning expeditions”. Nous cherchons à maximiser le contenu et la qualité des expériences proposées en réduisant les risques de contamination et en portant la vigilance sur les moments vécus à l’intérieur, ce qui enlève une part importante des risques. Nous restons évidemment attentifs à l’impact de nos activités sur l’environnement humain et naturel, car la montagne reste un espace fragile.
Les bénéfices à être dehors sont multiples, mais ne les oublions pas :
Être dehors réduit le risque de transmission du COVID.
Être dehors est bon pour la santé.
Être dehors est un antidépresseur naturel.
Être dehors est favorable à la qualité des relations.
Être dehors est favorable à la qualité des prises de décisions.
Être dehors (à pied, en vélo, à cheval) est bon pour la planète.
Être dehors permet aussi de télétravailler.
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A partir de janvier 2022, nous créons un club de dirigeants amoureux de nature et de montagne pour être dehors ensemble, partager des moments forts, réfléchir, faire des pas de côté, prendre de la hauteur et se régénérer. Ce club est à l’image des projets que nous ne cessons d’imaginer pour nos clients depuis la création de Mountain Path en 2017 : des moments d’inspiration simples et de qualité.
Nous vous souhaitons à tous une belle fin d’année 2021 ! Dehors, à pied, à skis, en crampons, en raquettes, à cheval… peu importe. Mais tous dehors !